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Introduction 

Communication = perception + expression

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Comprendre nos perceptions, travailler à leur intégration et leur ouverture,

cela conduit à s’exercer à l’expression, à la coopération et au vivre-ensemble.

La perception est nécessaire à l’expression. Toutes deux font la communication.​​

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1- Une fois que nous avons reconnu les limites de notre perception,

dès lors que nous cherchons à comprendre l’autre, alors nous pouvons

développer la confiance, le dialogue et la coopération créative [synergie].

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La prise de conscience et l’acceptation des limites personnelles en termes de perceptions

– propres à chacun-chacune et conditionnées par notre culture – atteste d’une posture d’humilité.

L’association de nos perceptions personnelles à d’autres perceptions, diverses et complémentaires,

également limitées dans l’ici et maintenant, également propres à chacun-chacune et conditionnées

par une culture, cela permet d’ouvrir et de déployer les potentiels… voire de réaliser l’utopique.

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Les limites de la perception sont à la source des limites de l’interprétation et de la compréhension,

des limites de l’imagination des possibles et de la volonté, et aussi de la capacité et du pouvoir d’agir.

Autrement dit, l’ouverture du champ de vision, l’aptitude à ressenti et à être attentif à ce qui se manifeste

au présent, à percevoir et à imprimer dans la mémoire, cela génère l’ouverture de tous les autres champs.

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Reconnaître et accepter humblement ses limites, et premièrement celles situées au niveau de la perception,

devient alors une condition de base à la coopération et à l’évolution, à l’émancipation individuelle et collective.

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2- Alternant entre la perception et l’impression, la réflexion, l’expression et l’action,

nous pouvons nous exercer à l’ouverture de nos sens physiques et subtils [ex: intuition] :

varier l’angle de perception, élargir le champ de vision, affûter les facultés de présence

et d’attention, de concentration et de vigilance, d’aspiration et de logique visionnaire.

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De la perception à l’expression

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Les liens de relation – qui se composent initialement d’attractions, de connexions, de sensations, et de diverses

perceptions sensibles et élémentaires – sont à la base de la vie et de son développement. Les enfants, les plantes

et les idées nouvelles, naissent sous l’effet d’associations et d’interactions. Toute idée, intention ou initiative,

émerge et prend forme, d’abord en fonction de l’attention, de l’angle et du champ de vision, ensuite se déploie

selon la vivacité d’esprit, selon l’audace et l’engagement, puis selon l’effort physique et intellectuel consenti.

 

La perception et l’impression sont premières, l’expression est seconde. En effet, l’enfant écoute et apprend

le langage avant de pouvoir parler. Ainsi, la façon de percevoir, de sentir et d’interpréter la réalité, de créer

sa propre réalité et ses propres vérités, conditionne les manières de penser, de communiquer et d’agir.​​

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Je perçois, ressens et imagine, donc je crée ma réalité et concours à notre devenir.

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En fonction des principes de la physique quantique et du modèle du Transurfing, un état – ou la réalité –

n’existe qu’à partir du moment où il est observé. Ainsi, je peux créer moi-même la réalité que je souhaite,

même si celle-ci semble a priori inaccessible. De la sorte, les pensées et émotions, les désirs, motivations

et intentions se transforment en manifestations matérielles. Question d’humeur, d’attention et d’attitude

mentale, les postures positives ont alors tendance à générer des synergies et des évolutions favorables. ​​

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Cultivons alors ces deux grandes facultés

qui, en s’associant et se complétant, donnent

la communication et mènent à la coopération :

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- d’une part la PERCEPTION, sensible et intégrative,

- d’autre part l’EXPRESSION, créative et bienveillante.

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De l’expression à la coopération

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L’intention et l’expression, langages du corps, reflets de l’âme et de l’esprit, produisent un sens.

Interprétable par autrui, ce sens sera potentiellement vecteur de coopération, ou de compétition.

Ainsi, l’expression des affects, émotions et pensées, influent sur notre façon de faire communauté.

 

La coopération est l’action de participer á une œuvre commune.

Elle est la condition essentielle à l’écologie relationnelle et au vivre ensemble.

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L’esprit et l’exercice de la coopération implique une ouverture envers autrui et une communication

[impression + expression], des rapprochements sensibles et des échanges culturels, des efforts

personnels et collectifs, des associations et des ajustements, des conciliations et des ententes,

de part et d’autre, à tous les stades, à tous les niveaux, et cela pour tendre vers un but commun..

 

L’esprit coopératif inclue des rapports de force, des formes de confrontation et de compétition.

Il se construit avec elles. En effet, ces dynamiques d’interaction – a priori négatives – peuvent

être source d’émulsion [plutôt que de destruction] et de dépassement, de soi et du collectif.

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Le monde, les écosystèmes naturels, les communautés et sociétés humaines, se composent

d’éléments singuliers, multiples et divers. Sans liaison, sans association ni coopération entre

ces divers éléments singuliers, il ne peut y avoir d’écosystèmes viables et de société durable.

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La perception et l’expression sont les leviers nécessaires au déploiement d’échanges fructueux,

à la coopération créative [=synergie] et la résilience sociale. Le mouvement de va-et-vient continu

et équilibré entre la perception et l’expression, animé par des valeurs de bonté et de confiance,

de courage et de prudence, de tolérance et de tempérance, de persévérance et de patience

… tout cela mène à la coopération, à la cohabitation et au « bien vivre ensemble ».

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Cadre des contenus

 

FIL DIRECTEUR : Cet ouvrage présente des savoirs théoriques, dont quelques vérités

[qui peuvent déranger] sur les lois de la Nature, des pistes d’inspiration et d’orientation,

pour percevoir et comprendre les autres et le monde, pour penser et s’exprimer, pour

interagir et aussi pour lâcher prise. Concrètement, sont proposés des jeux coopératifs,

des rituels d’initiation et rites de passage, afin de faire l’expérience de percevoir, penser,

agir et innover ensemble. En d’autres mots, dans la perspective d’un bien vivre ensemble

et d’une transition socio-écologique, l’idée centrale est de faire l’exercice de co-percevoir

avec clairvoyance, de co-opérer avec intelligence collective et de co-créer avec résilience.

 

Cet écrit, essai philosophique et guide de pratiques, a pour BUT de décrire le fonctionnement

de l’humain, sur les plans physico-sensoriels et psychiques, et les relations humaines, sur les

plans culturels et sociaux. Il est destiné à inspirer une éthique de la perception et une éthique

de la coopération, d’inviter à des pratiques coopératives et écologiques, afin de faire face aux

épreuves de la vie et améliorer le quotidien. Ainsi peuvent s’opérer des ajustements de modes

de pensée et d’action, des synergies, des adaptations et parfois même des transformations.

 

Les CONCEPTS centraux sont ceux de la visualisation créative et de la coopération créative,

de la communication et de l’écologie relationnelle, de l’éthique et de l’intelligence collective.

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La VISION proposée est concentrée sur l’idée selon laquelle la coopération est le vecteur

essentiel à l’écologie. En ce sens, l’idée majeure est de montrer que, pour tendre vers une

écologie, vers un équilibre écosystémique et une résilience sociale, au demeurant variables,

il convient de s’engager avec courage et ouverture dans diverses configurations relationnelles

et de coopérer avec persévérance. Aussi, cette approche intègre les formes de confrontation

et de compétition, tant qu’elles procurent plus d’émulsion que de destruction. En outre,

une éthique de la coopération et des pratiques coopératives impliquent un esprit de

conquête altruiste : de viser un but commun et d’aller vers un idéal de cohérence.

 

1] Tout d’abord, une cohérence en soi-même [intra-personnelle/intime] :

Les sensibilités et les idées, les décisions et les volontés, les expressions

et les actions de l’individu s’accordent les unes aux autres. Une cohérence 

et une authenticité émergent et s’expriment alors, allant de l’intérieur de soi vers

l’extérieur de soi, des sensibilités et pensées vers des attitudes et comportements.

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2] Ensuite, une cohérence entre soi-même et autrui [inter-personnelle/sociale] :

Des conciliations et ententes se construisent au fil des relations avec l’autre,

via des connexions, prises d’initiative, liens d’entraide, de cohésion et d’unité.

Elle se nourrit de désirs porteurs, d’idées altruistes et d’attitudes enthousiastes.

Elle se manifeste par des confrontations, des partages et des mises en commun.

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3] Enfin, une cohérence avec l’environnement naturel et culturel [trans-personnelle] :

Ici, il est question d’adéquation avec le milieu qui entoure et dont nous faisons partie. 

Ainsi se façonnent les groupes et cultures, les territoires naturels et sociétés humaines. 

Cette cohérence implique d’être animé par une vision holarchique [une vue d’ensemble], 

par des sentiments d’inter-liaison et d’interdépendance, d’appartenance et de solidarité.

Elle s’illustre par des actions qui vont au-delà de soi, qui s’élaborent via l’association et la

coopération, qui tendent vers un idéal partagé du vivre ensemble et du devenir commun

[Cela dit, dans certains cas, il devient pertinent voire souhaitable de désobéir à des lois et modèles

culturels désuets, et donc de faire preuve d’incohérence… mais qui peut se révéler bienfaitrice!].

 

EN PRATIQUE : A l’instar des mousquetaires, l’esprit coopératif « un pour tous, tous pour un »

se déploie par le biais des expériences collectives et des jeux coopératifs, ou gagnant-gagnant.

A titre d’exemples concrets, sont présentés cinq types de jeux coopératifs, tous adaptés à des

enjeux collectifs, communautaires et sociaux, qui invitent à imaginer et à construire ensemble

une vision commune, puis à avancer d’un même élan et pas à pas vers le but souhaité :

1] Jeu de la perception ; 2] Jeu du questionnement ; 3] Jeu de l’expression ;

4] Jeu du paradigme indiciaire ; 5] Jeu du biomimétisme.

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Préambule

 

Cet ouvrage prend son INSPIRATION auprès de divers courants de pensée, de diverses

traditions culturelles, philosophique et spirituelles, approches scientifiques et pratiques.

Egalement, il s’enrichit de savoirs empiriques, c’est-à-dire issus du vécu sensible et de

l’expérience raisonnée, ainsi que de voyages et d’immersions dans d’autres cultures.

 

Les CONTENUS présentés couvrent un large spectre, incorporent des vérités

disparates de divers domaines : sciences humaines, systémiques et sociales,

psychologie du développement, éducation, physique, biologie, arts, etc.

 

Ce livre traite des relations à soi-même, relations à l’autrui et au groupe,

et aussi des relations dans l’au-delà du soi et du nous, en d’autres termes

des relations intra-personnelles, inter-personnelles et trans-personnelles.

   

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Note de lecture

 

FIL DE LECTURE. Il n’est pas nécessaire de lire la première partie de cet ouvrage,

sur l’éthique de la perception et de la coopération, avant de parcourir la seconde

partie portant sur les jeux coopératifs. Cependant, ces deux parties se nourrissent

l’une l’autre, et chacune revêt son intérêt spécifique, soit théorique soit pratique.

Explorez les contenus et concepts clés selon vos sensibilités, votre curiosité,

et le cheminement de votre pensée, ou de façon linéaire. A votre guise !

 

DÉFINITIONS. Les concepts, notions et thermes clés sont en italique.

Ils sont définis après leur mention, ou par ailleurs. Un glossaire

renvoie à la page, ou aux pages, où ces mots sont définis.

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