Introduction
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Question de regard
Question d’expression
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Les liens de relation – qui se composent initialement d’attractions,
de connexions, de sensations, et de diverses perceptions sensibles
et élémentaires – sont à la base de la vie et de son développement.
Les enfants, les plantes comme les idées nouvelles, naissent sous l’effet
d’associations et d’interactions. Toute idée, intention ou initiative, émerge
et prend forme, d’abord en fonction de l’attention, de l’angle et du champ
de vision, ensuite se déploie selon la vivacité d’esprit, selon l’audace
et l’engagement, puis selon l’effort physique et intellectuel consenti.
De base, la perception sensible est première, l’expression est seconde.
En effet, l’enfant écoute et apprend le langage avant de pouvoir parler.
Ainsi, la manière de percevoir, de sentir et d’interpréter la réalité,
conditionne les façons de penser, de communiquer et d’agir.
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Cultivons alors ces deux grandes facultés humaines
que sont : 1- la PERCEPTION, sensible et intégrative,
2- et la COMMUNICATION, créative et bienveillante.
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Je perçois [par les sens], donc je crée [la réalité].
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Selon les principes de la physique quantique [modèle du Transurfing],
un état [ou la réalité] n’existe qu’à partir du moment où il est observé.
Ainsi, je peux créer moi-même la réalité que je souhaite, même si celle-ci
semble a priori inaccessible. Autrement dit, les pensées et émotions, désirs,
motivations et intentions se transforment en manifestations matérielles.
Question d’humeur, d’attention et d’attitude mentale, les postures
positives ont alors tendance à générer des évolutions favorables.
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Pourquoi la coopération ?
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La coopération humaine est la condition essentielle
à l’écologie relationnelle et au « bien vivre ensemble ».
COOPÉRATION : ACTION DE PARTICIPER Á UNE ŒUVRE COMMUNE.
La coopération implique une mise en réseau et des échanges culturels,
des associations, communications et ententes, des efforts personnels
et collectifs, des conciliations et ajustements, de part et d’autre, à tous
les stades, à tous les niveaux, et cela afin de tendre vers un but commun.
L’esprit coopératif n’exclue pas les rapports de force, c’est-à-dire les formes
de confrontation et de compétition. Il les intègre et se construit avec elles.
En effet, ces dynamiques d’interaction – a priori négatives – peuvent
être source d’émulsion et de dépassement, de soi et du collectif.
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Le monde, les écosystèmes naturels, les communautés et sociétés
humaines, se composent d’éléments singuliers, multiples et divers.
Sans liaison, sans association ni coopération entre ces divers éléments
singuliers, il ne peut y avoir d’écosystèmes viables et de société durable.
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La perception et l’expression sont les leviers nécessaires au déploiement
d’échanges fructueux, à la coopération créative [synergie] et à la résilience.
Le mouvement de va-et-vient continu et équilibré entre la perception
et l’expression, animé par des valeurs de bonté et de générosité,
de confiance et de tolérance, de prudence et de tempérance,
de persévérance et de patience … mène à la coopération,
à la cohabitation et au « bien vivre ensemble ».
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Cadre des contenus
FIL DIRECTEUR : Cet ouvrage présente des savoirs théoriques, dont quelques vérités
[qui peuvent déranger] sur les lois de la Nature, des pistes d’inspiration et d’orientation,
pour percevoir et comprendre les autres et le monde, pour penser et s’exprimer, pour
interagir et aussi pour lâcher prise. Concrètement, sont proposés des jeux coopératifs,
des rituels d’initiation et rites de passage, afin de faire l’expérience de percevoir, penser,
agir et innover ensemble. En d’autres mots, dans la perspective d’un bien vivre ensemble
et d’une transition socio-écologique, l’idée centrale est de faire l’exercice de co-percevoir
avec clairvoyance, de co-opérer avec intelligence collective et de co-créer avec résilience.
Cet écrit, essai philosophique et guide de pratiques, a pour BUT de décrire le fonctionnement
de l’humain, sur les plans physico-sensoriels et psychiques, et les relations humaines, sur les
plans culturels et sociaux. Il est destiné à inspirer une éthique de la perception et une éthique
de la coopération, d’inviter à des pratiques coopératives et écologiques, afin de faire face aux
épreuves de la vie et améliorer le quotidien. Ainsi peuvent s’opérer des ajustements de modes
de pensée et d’action, des synergies, des adaptations et parfois même des transformations.
Les CONCEPTS centraux sont ceux de la visualisation créative et de la coopération créative,
de la communication et de l’écologie relationnelle, de l’éthique et de l’intelligence collective.
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La VISION proposée est concentrée sur l’idée selon laquelle la coopération est le vecteur
essentiel à l’écologie. En ce sens, l’idée majeure est de montrer que, pour tendre vers une
écologie, vers un équilibre écosystémique et une résilience sociale, au demeurant variables,
il convient de s’engager avec courage et ouverture dans diverses configurations relationnelles
et de coopérer avec persévérance. Aussi, cette approche intègre les formes de confrontation
et de compétition, tant qu’elles procurent plus d’émulsion que de destruction. En outre,
une éthique de la coopération et des pratiques coopératives impliquent un esprit de
conquête altruiste : de viser un but commun et d’aller vers un idéal de cohérence.
1] Tout d’abord, une cohérence en soi-même [intra-personnelle/intime] :
Les sensibilités et les idées, les décisions et les volontés, les expressions
et les actions de l’individu s’accordent les unes aux autres. Une cohérence
et une authenticité émergent et s’expriment alors, allant de l’intérieur de soi vers
l’extérieur de soi, des sensibilités et pensées vers des attitudes et comportements.
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2] Ensuite, une cohérence entre soi-même et autrui [inter-personnelle/sociale] :
Des conciliations et ententes se construisent au fil des relations avec l’autre,
via des connexions, prises d’initiative, liens d’entraide, de cohésion et d’unité.
Elle se nourrit de désirs porteurs, d’idées altruistes et d’attitudes enthousiastes.
Elle se manifeste par des confrontations, des partages et des mises en commun.
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3] Enfin, une cohérence avec l’environnement naturel et culturel [trans-personnelle] :
Ici, il est question d’adéquation avec le milieu qui entoure et dont nous faisons partie.
Ainsi se façonnent les groupes et cultures, les territoires naturels et sociétés humaines.
Cette cohérence implique d’être animé par une vision holarchique [une vue d’ensemble],
par des sentiments d’inter-liaison et d’interdépendance, d’appartenance et de solidarité.
Elle s’illustre par des actions qui vont au-delà de soi, qui s’élaborent via l’association et la
coopération, qui tendent vers un idéal partagé du vivre ensemble et du devenir commun.
[Cela dit, dans certains cas, il devient pertinent voire souhaitable de désobéir à des lois et modèles
culturels désuets, et donc de faire preuve d’incohérence… mais qui peut se révéler bienfaitrice!].
EN PRATIQUE : A l’instar des mousquetaires, l’esprit coopératif « un pour tous, tous pour un »
se déploie par le biais des expériences collectives et des jeux coopératifs, ou gagnant-gagnant.
A titre d’exemples concrets, sont présentés cinq types de jeux coopératifs, tous adaptés à des
enjeux collectifs, communautaires et sociaux, qui invitent à imaginer et à construire ensemble
une vision commune, puis à avancer d’un même élan et pas à pas vers le but souhaité :
1] Jeu de la perception ; 2] Jeu du questionnement ; 3] Jeu de l’expression ;
4] Jeu du paradigme indiciaire ; 5] Jeu du biomimétisme.
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Préambule
Cet ouvrage prend son INSPIRATION auprès de divers courants de pensée, de diverses
traditions culturelles, philosophique et spirituelles, approches scientifiques et pratiques.
Egalement, il s’enrichit de savoirs empiriques, c’est-à-dire issus du vécu sensible et de
l’expérience raisonnée, ainsi que de voyages et d’immersions dans d’autres cultures.
Les CONTENUS présentés couvrent un large spectre, incorporent des vérités
disparates de divers domaines : sciences humaines, systémiques et sociales,
psychologie du développement, éducation, physique, biologie, arts, etc.
Ce livre traite des relations à soi-même, relations à l’autrui et au groupe,
et aussi des relations dans l’au-delà du soi et du nous, en d’autres termes
des relations intra-personnelles, inter-personnelles et trans-personnelles.
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Note de lecture
FIL DE LECTURE. Il n’est pas nécessaire de lire la première partie de cet ouvrage,
sur l’éthique de la perception et de la coopération, avant de parcourir la seconde
partie portant sur les jeux coopératifs. Cependant, ces deux parties se nourrissent
l’une l’autre, et chacune revêt son intérêt spécifique, soit théorique soit pratique.
Explorez les contenus et concepts clés en fonction de vos sensibilités et curiosités,
c’est-à-dire selon le cheminement de votre pensée, ou de façon linéaire, à votre guise.
DÉFINITIONS. Les concepts, notions et thermes clés sont en italique. Ils sont définis après leur
mention, ou par ailleurs. Un glossaire renvoie à la page, ou aux pages, où ces mots sont définis.
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