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Enjeux et défis de notre époque

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L’entropie anthropique

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= Désordre croissant dû aux activités humaines

 

La crise actuelle, devenue chronique et globalisée, est une crise humaine,

une crise de perception [spirituelle], à laquelle s’ajoute un déficit de coopération.

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Cet ébranlement, à la fois psychosocial et écologique, nécessite une transition humaine,

d’une part, de résister face aux diverses barbaries [destruction de la nature, oppressions…]

et, d’autre part, de s’aventurer dans une nouvelle voie, d’émancipation et de régénération,

vers un nouvel élan de conscience, vers plus de reliance, de bienveillance et de résilience.

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Comment faire face aux enjeux du présent et les surmonter ? Quels défis relever ?

Comment passer de la « compétition-destruction » à la « coopération-émulation » ?

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LE CONTEXTE

 

Le contenu du premier paragraphe donne un ton terne et négatif sur nos modes de vie. Certes. Cet état des lieux sera bref et concis, tant nécessaire que fécond par la suite. Dès le paragraphe suivant, ce ton évoluera plus positivement, vers une possible transformation de nos modes de vie.

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En ce début de 21ème siècle, au cœur des civilisations de la compétition et de la vitesse, de l’artificiel et du virtuel, se déploient et se renforcent diverses problématiques et négativités. En voici quelques exemples : dérèglements climatiques, épuisement des énergies fossiles, perte extrême de la biodiversité, privatisation et privation du vivant, pollution des écosystèmes, maladies physiques et mentales [intoxications, cancers, épidémies, stress, perte de repères, de valeurs et de sens, peur, colère et violence, dépression et désespoir...], déficit de l’immunité, inégalités sociales et pauvreté, isolements et exclusions, perte des autonomies alimentaires et énergétiques, conditionnements accrus et libertés restreintes... cest-à-dire des enjeux premièrement liés aux systèmes d’éducation et de gouvernance, inhérents au modèle capitaliste de croissance, de production et de consommation de masse, exacerbés par la centralisation des pouvoirs et la mondialisation libérale. Aussi, dans les quotidiens, dans les cadres familiaux, sociaux et professionnels, les modes de vie se dégradent et deviennent dysfonctionnels, appauvris, parfois insensés, voire chaotiques. Quand cela est rendu possible, quelques jours de vacances donnent le sentiment dy échapper, de se libérer et se relaxer. Puis, au retour, reviennent les mêmes contraintes, pressions et stresses. C’est un cercle vicieux.

Ces enjeux sont les mêmes depuis des décennies, en témoignent les « Sommets de la Terre » organisés depuis 1972. Lors de chaque rencontre internationale, face aux constats qui s’aggravent, lOrganisation des Nations Unies énonce les mêmes alertes et préconisations. Néanmoins, elles ne sont pas suivies, ou si peu. Cette situation est devenue sclérosante : les gouvernements et les grandes organisations semblent dépassés et ne pas savoir comment faire face à la situation. Ainsi les crises, ou plutôt les dysfonctionnements systémiques, samplifient d’année en année.

Cela dit, rien n’est tout noir ou tout blancComme dans le symbole du Yin et du Yang, comme dans l’univers ou dans le vivant, rien n’est absolu, ni fixe. Tout est relatif et mouvant, à l’image de l’énergie. En marge de ce constat assombri et angoissant, voire alarmant, l’espoir subsiste à maints égards. De multiples prises de conscience, élans de vie, initiatives et actions, bienveillantes et solidaires, écologiques et résilientes, donnent à penser que la décadence que nous éprouvons ouvre vers les potentialités dun monde meilleur. Dans le même sens, la mort symbolise une phase du cycle de la vie, une phase certes douloureuse, mais qui précède et annonce une renaissance, voire une nouvelle ère.

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« Il ne s’agit pas de trouver des solutions pour certains problèmes mais de viser à une alternative

globale à l’état de choses existant, une civilisation nouvelle, un mode de vie autre, qui ne serait pas

la négation abstraite de la modernité, mais son dépassement, la conservation de ses meilleurs acquis,

et aussi son au-delà vers une forme supérieure de la culture – une forme qui restituerait à la société

certaines qualités humaines détruites par la civilisation bourgeoise industrielle. Cela ne signifie pas

un retour au passé, mais un détour par le passé, vers un avenir nouveau... » [Michael Löwy, 1992]

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Comment faire face à ce diagnostic négatif et y remédier ? 

 

Nous disposons potentiellement, en nous-mêmes, au sein des collectifs et des organisations, existantes ou émergentes, de toutes les ressources utiles : d’un pouvoir de penser différemment, celui de se rassembler, celui de communiquer et celui d’agir. Encore faut-il y croire et parvenir à concentrer l’énergie nécessaire pour relever de tels défis, locaux et globaux. Encore faut-il avoir l’esprit assez ouvert pour voir autrement, le courage et l’audace pour se lancer, la force et la persévérance pour avancer.

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Afin de convertir les conditions perçues comme négatives en perspectives plus positives, afin de changer l’ennui en élan de vie, ou la contrainte en levier de créativité, la grande question à poser n’est pas tant : comment répondre au problème, comment affronter les difficultés ou lutter contre les obstacles ?  Elle est davantage : pourquoi cette situation et par où est-il pertinent de commencer pour la dépasser ? Autrement dit, quoi changer et comment amorcer le changement ? A partir de quelles énergies et de quelles initiatives ? A partir de quelles prises de conscience et réactions ? A partir de quelles adaptations et restructurations ? De quelles nouvelles ententes et réorganisations ? Et aussi et surtout, dans quelle perspective commune, cest-à-dire dans quel but et avec quelle vision du futur souhaité ?

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Nous attirons ce à quoi nous pensons. Si l’idée qui occupe notre esprit [la référence cognitive] est perçue comme positive, alors nous concentrons davantage notre attention sur le positif, sur le défi à relever, plutôt que sur le problème à  résoudre, davantage sur une aspiration porteuse de renouveau plutôt que sur une solution palliative. En ce sens, notre perception et notre énergie ont tendance à se polariser sur le présent, sur les circonstances actuelles, sur l’action en cours et en devenir, sans trop se préoccuper du passé.

 

Des adaptations et des transformations*. Parfois, en certaines périodes charnières, des crises et disfonctionnements profonds révèlent l’obsolescence de choses, d’outils et de moyens, ou de façons de voir, de penser et d’agir. En réaction, en ces temps de rupture, une nouvelle vision et un nouvel élan de vie surviennent. Une résilience* s’impose et va se manifester, marquant un passage de la mort à la renaissance. Pour faire face, traverser et dépasser les grandes perturbations et bouleversements, des transitions radicales, mutations et autres transformations, s’avèrent plus pertinentes et souhaitables que des réparations, raccommodages et autres adaptations. En ce sens, comme le dit le physicien Niels Borh : « Ce n’est pas en améliorant la bougie que l’on a inventé l’ampoule ».

 

TRANSFORMATION = Passage d’une forme en une autre, dépassement d’un état ou d’un ordre donné. Transformer : prendre ou donner une forme nouvelle, différente ; changer de forme, de nature, de caractère, d’état d’esprit, de dispositions intérieures, changer d’approche et de manière de faire, changer d’apparence... Étymologie : du latin « trans » [passer à travers, passer outre, être au-delà] et « formare » [donner l’être et la forme]. Synonyme : métamorphose, mutation, transmutation, transfiguration. La transformation fait l’évolution, tandis que la révolution reproduit l’évolution. Ainsi, l’évolution biologique est la suite des transformations qui ont progressivement diversifié les êtres vivants depuis l’apparition de la vie [théorie de Darwin]. La transformation, radicale ou authentique, se distingue de l’adaptation et de la translation. Selon Ken Wilber, « Dans la translation, le moi accède simplement à une nouvelle façon de penser, de ressentir la réalité. Dans la transformation, le processus même de translation est mis au défi, observé, miné pour finalement être mis en pièces. Dans une translation typique, le moi [ou le sujet] accède à une nouvelle façon de penser le monde [ou les objets]. Dans la transformation radicale, le moi devient sujet d’enquête, il est scruté, saisi par le cou, et littéralement étranglé jusqu’à ce que mort s’ensuive… car dans la transformation authentique, il n’est plus question de croyances mais de la mort du croyant ; il n’est plus question de translater le monde mais bien plutôt de le transformer ». [Wilber, « A spirituality that transforms », In: What Is Enlightenment: The Modern Spiritual Predicament, 1997].

 

* RÉSILIENCE = Faculté à rebondir. Capacité psychique à surmonter les traumatismes et à relever les défis.  La résilience est la capacité à faire face aux adversités de la vie, à transformer la peine et la douleur en force motrice pour se surpasser et en sortir fortifié. Une communauté résiliente est structurée et organisée de façon à s’adapter au changement, tout en maintenant sa cohésion sociale, ses synergies et des relations ouvertes avec l’extérieur. Une personne résiliente comprend qu’elle est l’architecte de sa propre joie et de son propre destin..

 

Changeons d’angle de vision. Par exemple, plutôt que de « gérer un conflit », qui déjà appartient au passé, nous pouvons « établir la paix » au présent. Lorsque nous gérons une chose, nous la maintenons : nous entretenons un fait ou administrons un acquis passé, sans créativité, sans renouveau, même si la situation s’aggrave et invite d’urgence à l’innovation*. Dès lors, choisissons avec soin ce sur quoi nous concentrons notre attention et notre énergie : le conflit ou la paix, le passé ou le présent. Au lieu de COMPÉTITION et de domination des uns par les autres, nous pouvons parler de COOPÉRATION et de (ré)conciliation. Au lieu de DÉBATTRE pour des quantités, nous pouvons DIALOGUER pour de la qualité. Au lieu de tenter de résoudre des PROBLÈMES, nous pouvons vivre autrement des SITUATIONS ou relever des défis. Au lieu d’être défavorables, nous pouvons choisir d’être favorables, d’être POUR plutôt que CONTRE. En somme, nous pouvons tendre vers plus d’optimisme et de bon sens, ainsi que vers plus de comportements vertueux*.

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*  INNOVATION = Action/processus visant à améliorer constamment l’existant et d’introduire de la nouveauté.

- Les sources d’innovation : l’ouverture d’une nouvelle perspective, l’usage d’autres ressources, la conception

de nouveaux biens ou services, de nouvelles méthodes ou techniques, de nouveaux modèles organisationnels…

- La première source d’innovation : la SÉRENDIPITÉ. Elle est le fait de réaliser une découverte ou invention de façon

inattendue, suite à un concours de circonstances et à des rencontres fortuites. La découverte par sérendipité résulte

de la conjonction d’un événement imprévu et de la sagacité de l’observateur, de sa vivacité d’esprit et de sa perspicacité.

Pour Sylvie Catellin, « définir la sérendipité comme la capacité humaine à œuvrer avec l’inattendu, à prêter attention

à un fait surprenant et à en imaginer une interprétation pertinente, reconnaître sa centralité dans les processus de

découverte et d’invention, implique de prendre en compte la part de subjectivité, d’imagination, d’inconscient

dans la production des savoirs, imagination appréhendée non pas comme un obstacle à la raison – ce qui a contribué

à développer le mythe de l’objectivité pure –, mais au contraire comme une ressource, une compétence humaine forgée

par l’éducation et la culture, l’expérience accumulée et la réflexivité » [Sylvie Catellin, Sérendipité: du conte au concept, 2014].

- L’ÉCO-INNOVATION procède d’une pensée écosystémique, circulaire et globale, d’une vision stratégique, celle de la

transition écologique et sociale, et tend vers un futur souhaitable. En ce sens, le BIOMIMÉTISME désigne un processus

d’innovation qui s’inspire des écosystèmes naturels, des formes, matières et propriétés, processus et fonctions du vivant.

- Le processus d’innovation peut conduire à un changement social. Une INNOVATION SOCIALE est une nouvelle idée, une

approche ou intervention, un nouveau service ou produit, un type d’organisation, ou un texte de loi, qui répond plus

adéquatement et plus durablement que les solutions existantes à un besoin social. La portée d’une innovation sociale

est transformatrice et systémique. Elle constitue, de par sa créativité inhérente, une rupture avec l’existant.

- Parfois, l’action d’innover implique d’opter pour une approche « archaïque », ou pour une technique ancienne,

qui respecte davantage les lois de la nature et du vivant. Même si cette innovation peut être interprétée comme

un retour en arrière, c’est une innovation par rapport à l’existant, et qui peut être des plus pertinente.

Exemples : une agriculture écologique plutôt que chimique ; une éducation à la coopération plutôt

qu’à la compétition ; un mode de vie [semi-]nomade, ou semi-nomade, plutôt que sédentaire.

- Toute innovation, comme toute espièglerie, originalité ou invention, est une forme de DÉSOBÉISSANCE.

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VERTUS CARDINALES : 1- la sagesse [prudence, maturité, sagacité], 3- la tempérance [modération et sobriété,

humilité et tolérance], 2- la force d’âme [courage et confiance] et 4- la justice [justesse et équité, intégrité et respect].

+ gratitude, bonté, générosité, contemplation, clairvoyance, compassion, bienveillance, pardon, curiosité, humour, etc.

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Un enjeu anthropologique [=humain] sans précédent, généralisé sur les plans énergétique,

écologique et climatique, sanitaire, démographique, social et culturel, psychologique et spirituel.

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Les dysfonctionnements systémiques d’aujourd’hui sont autant dépreuves à relever et à surmonter.

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LE DÉFI À RELEVER 

 

Quels nouveaux modes de perception, de pensée et d’agir, tant individuels que collectifs, peuvent nous permettre de faire face aux grands enjeux de notre époque ? Quelles nouvelles voies apparaissent des plus pertinentes et exaltantes ? Par exemple, celles de l’alimentation naturelle, de l’agro-écologie ou de l’équité sociale, s’avèrent prometteuses. Dès lors, comment les valoriser concrètement ? Comment explorer ces nouvelles pistes et s’activer en leur sens ? Faut-il également transformer nos façons de nous organiser et d’interagir ? Oui. Et comment ? Par quels moyens ? À quelles échelles et à quels rythmes ? Autrement dit, quelles nouvelles pratiques et approches, quelles méthodes éducatives, quels nouveaux systèmes organisationnels et processus d’action, sont en mesure de relever et de braver les défis humains, locaux et globaux, auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés ?

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Comment passer de la « compétition-destruction » à la « coopération-émulation » ?

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Interroger-nous sur l’évolution de situations plus spécifiques : Pourquoi certains projets réussissent alors que d’autres échouent ? Pourquoi certains livres deviennent-ils des best-sellers et pas d’autres ? Pourquoi certaines maladies deviennent-elles des épidémies et pas d’autres ? Pourquoi certaines rumeurs se répandent-elles alors que d’autres se dissipent ? Pourquoi certaines idées émergent à peu près en même temps et un peu partout ? ... L’intelligence collective est au cœur de chacune de ces questions et elle conditionne l’évolution de chaque situation.

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L’INTELLIGENCE COLLECTIVE est la capacité d’un groupe de personnes à coopérer pour formuler son propre avenir et y parvenir dans un contexte complexe. La « science de l’intelligence collective » étudie les propriétés émergentes* des collectifs, afin d’accroître leur capacité d’existence, d’évolution et de plénitude. Elle peut transfigurer [donner un éclat inhabituel] les problèmes en enjeux, ou en défis, et les échecs en apprentissages, voire en réussites. Elle peut apporter des visions et avancées positives, personnellement et collectivement, localement et globalement.

Dès lors, dans notre vie familiale et sociale, dans nos choix et nos engagements personnels, citoyens ou professionnels, comment pouvons-nous concrètement augmenter notre intelligence collective ? En d’autres termes, par le biais de quels processus, pouvons-nous accroître notre faculté d’adaptation sociétale, c’est-à-dire notre capacité d’apprentissage -individuelle et collective- pour s’adapter à l’environnement naturel dans lequel nous vivons.

Pour la grande majorité d’entre nous, éloignés de nos instincts primaires, plus ou moins déconnectés de la nature, éduqués à être plus compétitifs que coopératifs, une progression souhaitée de l’intelligence collective nécessite un travail introspectif, sur soi et en soi [relation intrapersonnelle], ainsi qu’un travail de groupe, portant sur la relation à l’Autre : d’une part sur l’intelligence interpersonnelle [relation à autrui / relation sociale] et, d’autre part, sur l’intelligence transpersonnelle [relation avec l’environnement et relation avec le monde des idées]. Ce travail implique notamment des postures d’ouverture et des pratiques d’introspection, sur l’ancrage et l’enracinement, sur la connaissance de soi et l’identité, sur la connexion et la relation au présent, à l’autre et au grand Tout, sur la logique visionnaire, sur l’aspiration porteuse et le pouvoir d’agir.

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« "Réussir" est devenu l’obsession générale dans notre société, et cette réussite est mesurée par notre capacité à l’emporter dans des compétitions permanentes. Pourtant, la principale performance de chacun est sa faculté à participer à l’intelligence collective, à mettre en sourdine son "je" et à s’insérer dans le "nous", qui est plus riche que la somme des "je" dans laquelle l’attitude compétitive enferme chacun. » [Albert Jacquard, 2006]

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​L’émergence : 

Au fur et à mesure que s’accroissent la perception sensible et l’intelligence collective, 

émergent un sens partagé et une volonté. Ici et maintenant, s’ouvre une nouvelle voie. 

 

ÉMERGENCE = Phénomène qui se manifeste quand un nouveau niveau de complexité se dégage et se distingue

de l’ordinaire, donnant ainsi lieu à un système cohérent, différencié et autonome, pourvu d’une logique propre et

de propriétés nouvelles, qui transcende et inclut, sans aliéner les sous-systèmes du niveau de complexité inférieur.

Un « tout émergent » est une formation de l’inconscient, le produit d’un travail psychique et le résultat d’une forme

de compromis. Exemples : le style d’un groupe de jazz, l’esprit d’une communauté de vie écologique.

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UN ENGAGEMENT ET DES PRATIQUES CONCRÈTES

vers une transition spirituelle, écologique et sociale

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* Spirituelle, au sens d’une évolution de l’esprit et de la conscience

* Ecologique, au sens d’une vie équilibrée et soutenable

* Sociale, au sens d’une organisation juste et équitable

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L’idée est de s’engager dans un processus créatif 

dans le respect d’une éthique de la coopération* 

et de conditions de dialogue, dont en pré-requis :

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 une égalité de statuts, de pouvoirs et d’influences,

 un espace de liberté et une ouverture d’esprit,

 une qualité d’attention et de participation, 

 quelques règles de coopération et de jeu,

 un cadre délimité, comme lors d’un rite.

 

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Les objectifs de la démarche sont de favoriser :

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 l’introspection, l’écoute et la connaissance de soi,

 l’ouverture des perceptions et la co-perception

   [clairvoyance, vision commune et sens partagé],

 l’écoute intégrative et la conscience agissante,

 la coopération créative et la synergie positive*,

 l’enthousiasme, l’initiative et l’expérimentation,

 l’émergence*, l’innovation* et enfin la résilience*.

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Les ateliers de pratique sur l’intelligence collective,

sur la coopération et lécologie relationnelle ont tous

pour vocation d’optimiser les facultés et les potentiels :

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 de perception, d’éveil et de conscience des participants,

 de partage et d’entraide, de coopération et de conciliation,

 daction orientée avec pertinence, cohérence et progressivité,

   tant aux niveaux individuels et locaux que collectifs et globaux.

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[* Le chemin vers la pertinence, la cohérence et la progressivité est souvent

jalonné d’actes d’impertinence, d’incohérence et de temps de relâchement.

De la même manière, c’est en explorant la folie que grandit la sagesse,

c’est en traversant le chaos que l’ordre et l’équilibre s’établissent].

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La pratique de situations de dialogue et de jeux participatifs 

vise à accompagner les individus dans leurs expériences

coopératives et dans leurs processus d’apprentissage, 

pour s’éveiller et croître, apprendre et s’autonomiser.

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Par ce biais, sont initiés, encouragés ou renforcés :

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 l’émergence d’une perception ouverte et partagée,

 les liens de sens commun, de cohésion et d’union,

 les autonomisations* individuelles et collectives,

 les pratiques créatives, innovantes et résilientes

[écologiquement soutenables, socialement équitables],

 les transitions de vie, voire les transformations*,

 les initiatives écologiques qui respectent les lois

du vivant, les dynamiques et les cycles naturels.

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