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Relation à soi

[communication intrapersonnelle]

Penseur (dessin).jpg

LA COOPÉRATION AVEC SOI-MÊME

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avec son être véritable et authentique

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« Nous ne pouvons pas effectuer de choix sages dans la vie,

à moins d’oser s’écouter soi-même, d’écouter son

propre moi, à chaque moment de la vie. »  

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[Abraham Maslow, Être humain, 1971]

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Qu’est-ce que la relation intrapersonnelle ?

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Elle caractérise la relation à soi, c’est-à-dire d’un individu

avec lui-même. Elle est la communication au cours de laquelle

il perçoit et ressent son environnement intérieur [nature profonde,

corps et psychisme, désirs et sentiments, intuitions et aspirations]

en lien avec le monde qui l’entoure. Elle est la communication

au cours de laquelle il interprète et comprend, crée du sens

et se projette dans l’avenir, agit et évolue par lui-même.

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Qu’est-ce que l’intelligence intrapersonnelle ?

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Quelle est notre nature profonde ? L’essence du Soi ?

Quel est notre être véritable ? Quels dons avons-nous reçus ?

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L’enfant les connaît sans y penser... car il vit dans la spontanéité,

dans la joie et l’émerveillement, car il vit dans la fluidité du présent.

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En grandissant, l’enfant rentre dans le mental. L’égo se structure avec

l’apparition des peurs, des conflits et des interdits. Ainsi il perd sa fluidité.

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Devenu adulte, il cherche à retrouver son âme d’enfant. Pour y parvenir,

il regarde à l’intérieur de lui-même, ses sensations et états de conscience.

Il lâche prise sur le monde qui l’entoure afin de se concentrer sur lui-même.

Il tente d’abandonner la toute-puissance de l’égo et de vivre l’instant présent,

Il se reconnecte à son Soi véritable, sans jouer de rôle, sans lutte ni jugement.

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Il est bien délicat, sinon ardu, de s’observer soi-même. Néanmoins, l’individu

-en quête de connaissance de soi et cherchant à renouer avec ses instincts-

fait preuve d’INTROSPECTION, c’est-à-dire d’intelligence intrapersonnelle.

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La faculté et l’acte d’introspection peuvent s’exprimer de diverses façons :

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Être en mesure de décrypter ses émotions et d’apprivoiser ses sentiments.

Savoir analyser et comprendre ses humeurs, conduites et comportements.

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S’observer et se définir en termes de besoins, de sensibilités et de désirs.

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Découvrir son Soi, ses instincts et intuitions, ses croyances ou convictions.

Connaître ses valeurs de base, ses forces et faiblesses, potentiels et limites.

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Entrevoir son chemin de vie : être véritablement soi-même, être authentique.

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Avoir des désirs personnels et se donner les objectifs auxquels nous aspirons.

Déterminer les trajectoires et stratégies qui permettent de tendre vers ces buts.

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Savoir percevoir et réfléchir par soi-même, puis savoir agir et avancer par soi-même.

Se concentrer sur soi et s’auto-discipliner. Surmonter ses peurs et braver les dangers.

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L’intelligence intrapersonnelle conditionne les voies de l’intelligence interpersonnelle.

La combinaison d’intelligences intrapersonnelles donne l’intelligence interpersonnelle.

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Comment se manifeste et se développe lintelligence intrapersonnelle ?

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Le questionnement et l’action sur soi conditionnent les relations interpersonnelles.

Aussi, une intelligence intrapersonnelle conduit à l’essor d’une écologie intérieure 

et une écologie intérieure demeure un préalable à une écologie relationnelle/sociale.

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En premier lieu, l’intelligence intrapersonnelle concerne le soin apporté à notre premier habitat,

c’est-à-dire l’attention et la sollicitude à l’égard du corps, car il est notre environnement immédiat.

Cette enveloppe corporelle constitue l’outil par lequel se manifeste la vie de l’âme et celle de l’esprit.

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En ce sens, il convient de connaître les lois fondamentales de la vie et de satisfaire les besoins humains.

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Le corps est régit par quatre lois de base : RESPIRATION, ALIMENTATION, SOMMEIL ET ÉLIMINATION.

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De façon à satisfaire ces besoins, il y a des règles générales à suivre, relatives à notre physiologie,

et d’autres règles, plus personnelles, relatives à notre instinct naturel et à nos goûts spécifiques.

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D’abord, il est essentiel de se concentrer sur la respiration, puisqu’elle est chargée d’oxygéner

le sang et le cerveau, le cerveau nasal étant l’une des clés de l’intuition et de la prémonition.

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 Si l’oxygène que nous respirons est essentiel pour la vitalité de nos cellules, l’alimentation

l’est également. Il s’agit alors d’identifier et de combler les besoins alimentaires humains,

car c’est l’aliment qui procure l’énergie vitale à la santé, au bien-être et à la créativité.

Pour ce faire, il convient d’offrir au corps la nourriture qui lui est la plus adaptée,

puis de nettoyer les liquides interstitiels dans lesquels baignent les cellules.

​

De ces deux premières lois de la vie, dépendent les deux autres lois.

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Au-delà de ces quatre lois de la vie [respirer, s’alimenter, dormir

et éliminer], le corps a aussi besoin de mouvement pour être en santé.

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En effet, la culture du corps et les exercices physiques, tels que les pratiques

-hors compétition- de la gymnastique, de l’athlétisme, du yoga ou des arts martiaux,

génèrent divers effets positifs : dynamisme et souplesse, force et résistance, adresse

et ingéniosité, confiance en soi, embellissement et rayonnement, vitalité et longévité.

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Enfin, l’imagination et la pensée, les intuitions, les désirs et sentiments, créent la vie,

mais demeurent dépendants du fonctionnement des cellules qui composent le corps.

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L’action de bien nourrir les cellules engendre une élévation des états de conscience,

des idées positives, créatrices et constructives, de la santé, de l’amour, de la beauté.

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En d’autres mots, le psychisme est conditionné par le soin qui est apporté au corps

et par la capacité à satisfaire les besoins humains : physiologiques, de sécurité, etc.

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Parallèlement, le psychisme et le corps sont influencés par l’autres environnements,

par une multitude de liaisons et de relations interpersonnelles et transpersonnelles.

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Dans un va-et-vient entre identité et altérité, entre introspection et socialisation,

la relation à soi et la relation à lautre s’alimentent et s’animent mutuellement

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« Dans les cultures qui pensent en termes de besoins humains,

il y a beaucoup moins de violence que celles où l’on s’entre-étiquette

de "bons" ou "mauvais" et où l’on soutient que les "mauvais" doivent être punis.

La violence -qu’elle soit verbale, psychologique ou physique, qu’elle se manifeste

au sein de la famille, entre tribus ou entre nations- émane d’un mode de pensée

qui attribue la cause du conflit aux torts de l’adversaire et d’une incapacité

à admettre sa propre vulnérabilité ou celle de l’autre, c’est à dire

à percevoir ce qu’on peut ressentir, craindre, désirer, etc. »  

​

[Marshall B. Rosenberg, Psychologue, Les mots sont

des fenêtres (ou bien ce sont des murs), 1999]

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