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Cadre de pratique

Modèle intégral de développement humain

[Source : Ken Wilber, 1996. A brief history of everything, Shambhala Publications]

 

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Une vision intégrale et évolutionniste

 

Dans ce modèle théorique de développement humain, Ken Wilber y expose « une vision cohérente qui rend honneur aux vérités d’une vaste gamme de domaines disparates et qui les incorpore : vérités de la physique et de la biologie, des sciences sociales et systémiques, des arts et de l’esthétique, de la psychologie du développement et du mysticisme contemplatif ainsi que celles de mouvements philosophiques opposés, allant du néoplatonisme au modernisme, de l’idéalisme au postmodernisme » [Tony Schwartz, cité dans : Wilber, 1996]

Wilber soutient l’idée selon laquelle le développement humain se déploie par stades spécifiques allant au-delà de ceux que la psychologie occidentale reconnaît ordinairement : « Ce n’est qu’en parvenant à traverser successivement chaque stade de développement qu’il est possible de développer d’abord un sentiment d’individualité sain et, ultimement, de faire l’expérience d’une identité plus vaste » [Wilber, 1996].

Ce modèle, dans la lignée des grandes traditions spirituelles et des approches non duelles [bouddhisme, théories de l’évolution de Schelling, Hegel, Aurobindo, etc.], vise à intégrer deux visions du monde très différentes : l’Ascendant et le Descendant, alors que « le monde moderne et postmoderne est gouverné presque entièrement par une conception purement descendue » [Wilber, 1996]. En d’autres mots, il tend d’ « équilibrer à la fois la transcendance et l’immanence, l’Un et le Multiple, la Vacuité et la Forme, le Ciel et la Terre » [Wilber, 1996]. Ainsi, ce modèle connecte et relie, associe et intègre, englobe et transcende.

Le modèle intégral de développement humain éclaire sur le mode de fonctionnement de la conscience et sur son déploiement. Comment s’opère l’évolution de la conscience ? Quelles translations et transformations* l’enfant et l’adulte traversent-ils au fil de l’existence ? Comment impulser et accompagner ces évolutions ?

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* Le sentier ASCENDANT est transcendantal : "Il est habituellement puritain, ascétique, yogique. Ses tenants glorifient l’Un et non le

multiple, la Vacuité et non la Forme, le Ciel et non la Terre". Le sentier DESCENDANT est immanent : "Il est de ce monde jusqu’à la

Moelle. Ses tenants glorifient le Multiple, pas l’Un, et célèbrent la Terre, le corps, les sens et souvent la sexualité". [Wilber, 1996].

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Les  quatre quadrants 

 

Points cardinaux ou dimensions du Kosmos* [= Réalité unique

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Selon Wilber, une compréhension intégrale de la conscience humaine doit au moins inclure les dimensions extérieures et intérieures d’un « holon », aussi bien dans leurs manifestations individuelles que collectives.

Ce modèle à quatre quadrants se compose de quatre territoires, quatre types d’holarchies, distincts mais inter-reliés.

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* Selon le premier principe de la théorie intégrale de Wilber, la réalité -ou Kosmos- se compose de holons [de touts et de parties].

Le KOSMOS contient le cosmos [physiosphère], le bios [biosphère], la psyché ou noÅ«s [noosphère] et le theos [théosphère, divin].

Le HOLON, terme créé par Arthur Koestler, désigne "une entité qui est simultanément un tout en soi et une partie d’un autre tout".

En ce sens, la vision holarchique constitue le fondement de la philosophie intégrative et de la psychologie intégrale. [Wilber, 1996].

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Les quatre quadrants du modèle intégral d’évolution de la conscience [1996, Wilber]

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Le modèle intégral décrit synthétiquement les quatre dimensions de l’être humain.

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Ces 4 quadrants représentent

l’intérieur et l’extérieur de

l’individu et du collectif.

 

Wilber les nomme :

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     • L’intentionnel

        ˃ Le subjectif [JE]

        ˃ Intérieur/Individuel

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      Le comportemental

        ˃ L’objectif [IL]

        ˃ Extérieur/Individuel 

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      Le culturel

        ˃ L’intersubjectif [NOUS]

        ˃ Intérieur/Collectif

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      Le social

        ˃ L’interobjectif [ILS]

        ˃ Extérieur/Collectif 

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Les deux premiers quadrants forment le sentier de gauche, c’est-à-dire la dimension intérieure et subjective [l’herméneutique: l’art de l’interprétation] et les deux autres, le sentier de droite, c’est-à-dire la dimension extérieure et objective [l’empirique: l’expérience sensible à l’origine de toute connaissance ou croyance, et de tout plaisir esthétique].

La culture occidentale tend à accorder trop de poids aux quadrants droits [la science cérébrale, la sociologie] et néglige les quadrants gauches [l’introspection, la culture humaine]. Le modèle intégral de conscience redresse ce déséquilibre en précisant l’importance des quadrants gauches.

 

Une façon de comprendre le modèle à quatre quadrants est de considérer le quadrant supérieur-gauche comme primaire et les trois autres quadrants comme les différentes façons dont la conscience humaine individuelle est conditionnée par le cerveau matériel, par les influences culturelles et par les structures sociales.

Si nous considérons le quadrant supérieur-gauche, c’est-à-dire celui nommé intentionnel, en son sein se dessine une holarchie selon laquelle chaque niveau de conscience transcende et inclut son prédécesseur. Wilber illustre cette holarchie en donnant quelques exemples, du stade le moins inclusif au plus inclusif : préhension ˃ irritabilité ˃ sensation ˃ perception ˃ impulsion ˃ émotion ˃ symboles ˃ concepts, etc. [la  figure ci-après détaille cette holarchie]. De la sorte, s’articulent et se déploient de nouvelles visions du monde net de nouveaux états de conscience.

 

Les quatre quadrants  interagissent les uns avec les autres, ils « sont tout interreliés, tous mutuellement déterminants, tous causent et sont causés par les autres quadrants » [Wilber, 1996]. L’Esprit-en-action se manifeste en chacun d’eux : une étape donnée du développement de la conscience et de l’intentionnel sera reflétée dans une étape du développement neurologique et comportemental, dans une étape du développement culturel et dans une étape du développement social.

 

L’évolution de la conscience de l’individu [JE] se manifeste par des actions mentales et de comportementales [IL], et s’opère dans des cadres culturels [NOUS] et sociaux [ILS]. Réciproquement, l’individu est influencé par des actions mentales et comportementales, par des cadres culturels et sociaux.

L’individu se développe harmonieusement et pleinement dans la mesure où il y a une cohérence entre le déploiement de la conscience de l’individu et les dimensions comportementales, culturelles et sociales de l’individu.

En cette dynamique de corrélation et d’adéquation, se révèle et s’accomplit le vécu authentique de l’être.

Wilber, 4 quadrants, 9 niveaux 01.jpg
Quatres quadants 01.png

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Le développement structurel de la conscience

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Un modèle de développement humain en dix niveaux et composé de : 

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     • 3 étapes prépersonnelles [1, 2, 3]

        ˃ Etapes précoces de développement humain.

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     • 3 étapes personnelles [4, 5, 6]

        ˃ Etapes intermédiaires de croissance, ou étapes égotiques.

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     • 4 étapes transpersonnelles [7, 8, 9, 10]

        ˃ Etapes transégotiques, ou étapes du développement superconscient.

 

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À chaque nouveau stade, chaque nouvelle vision du monde, qui émerge et se développe, transcende et inclut les visions du monde précédentes. En d’autres termes, « c’est une holarchie d’actualisation, dont chaque stade se déploie et enclot ses prédécesseurs comme dans une série d’emboîtements successifs » [Wilber, 1996].

Wilber appelle le grimpeur, la personne qui gravit l’échelle de l’expansion de la conscience et qui, à chaque nouveau barreau, accède à une vision différente de soi [obtention d’un type d’identité du moi différent] et des autres.

Chaque niveau est un point charnière qui implique le processus crucial de fusion, de différenciation et d’intégration du niveau plus élevé. Le passage d’un état à un autre, d’un niveau à un autre, obéit à des règles. Il s’agit de ne pas amalgamer la prise de conscience superficielle avec la pleine intégration d’une nouvelle vision du monde qui peut être transformation authentique.

Entre l’apparition éphémère d’une vision nouvelle et la révélation qui devient incarnation, s’étend ici une marge qui doit être pleinement éprouvée. En d’autres termes, l’individu doit habiter dans cet écart, dans ce nouvel état de conscience, pour l’intégrer et parvenir à un niveau plus élevé, pour faire naître et déployer une nouvelle éthique, pour vivre des translations voire des transformations authentiques.

Même si l’évolution peut être accélérée, elle ne peut fondamentalement pas être escamotée. Selon Aurobindo : « L’évolution spirituelle obéit à la logique des déploiements successifs ; elle ne peut faire un nouveau pas majeur et décisif que si le pas majeur principal a été suffisamment conquis » [Wilber, 1996].

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Les structures fondamentales de la conscience [Wilber, 1996]

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Modèle en dix niveaux qui structurent l’évolution de la conscience.

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ETAPES PREPERSONNELLES :

Etapes précoces de développement

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1- Physico-sensoriel [stade prérationnel] : perception et sensation ; de 0 à 9 mois.

    > Le niveau des composants matériels et énergétiques du corps, de la sensation

       et de la perception ; soit l’intelligence sensorimotrice selon Piaget.

A la naissance, le bébé est fondamentalement un organisme fusionné avec le monde sensorimoteur. Il s’identifie essentiellement à la dimension physico-sensorielle. Vers le 4ème mois, il commence à différencier les sensations physiques dans son corps et celles de l’environnement. Le moi physique éclot hors de sa matrice primaire fusionnelle. Cette phase de différenciation et d’éclosion se complète au fil de la première année, habituellement entre 5 et 9 mois.

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2- Fantasmatique-émotionnel : corps, impulsions et images ; de 7 à 24 mois.

    > Le niveau des impulsions, de la libido, de l’élan vital, de la bioénergie ;

       c’est le niveau des images et des premières formes mentales.

Jusque là le bébé traite le monde comme une extension de lui-même. Les images commencent à émerger vers l’âge de 7 mois. Autour de l’âge de 15 à 24 mois, le moi émotionnel commence à se différencier de l’environnement émotionnel, de ceux qui l’entourent, en particulier la mère. Margaret Mahler appelle cette phase la naissance psychologique du bébé. Le bébé commence à s’éveiller au fait qu’il est un moi distinct existant dans un monde distinct.

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3- Mental-représentationnel : pensée et mental, symboles et concepts ; de 2 à 7 ans.

    > Le niveau des symboles et des concepts [le symbole dénote, le concept connote] ;

       soit la pensée préopérationnelle selon Piaget.

Le moi n’est plus exclusivement identifié au niveau émotionnel. Il commence à s’identifier au moi mental ou conceptuel. Les symboles émergent au cours de la deuxième année. Les symboles dominent la conscience approximativement entre 2 et 4 ans et les concepts entre 4 à 7 ans. Ici, le bébé entre dans le monde linguistique. Le moi peut penser au passé et planifier pour l’avenir.

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ETAPES PERSONNELLES :

Etapes intermédiaires de croissance, ou étapes égotiques

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4- Mental règle/rôle : pensée et mental, règles concrètes ; de 6 à 14 ans.

    > Cette structure peut effectuer la pensée régie par des règles concrètes

       et peut prendre le rôle d’un autre ; soit la pensée opérationnelle concrète

       selon Piaget [la pensée opérant concrètement sur l’expérience sensorielle].

La pensée opératoire concrète émerge en moyenne vers l’âge de 6-7 ans et domine la conscience jusqu’à environ 11-14 ans. L’enfant a la capacité de former des règles mentales et d’assumer des rôles mentaux. Il apprend à assumer le rôle de l’autre et la manière dont il est en adéquation avec l’autre a une importance capitale. Sollicitude et préoccupations prennent de l’expansion et s’élargissent pour inclure le groupe. Ici, l’enfant peut se décentrer de son ego à son groupe, mais il ne peut pas encore décentrer son groupe.

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5- Formel-réflexif : pensée abstraite et mental ; de 11 à 20 ans.

    > Cette structure peut penser et aussi penser au fait de penser ; elle a la capacité

       de raisonner hypothétiquement et de tester des propositions ; soit la pensée

       opérationnelle formelle selon Piaget, ou pensée raisonnante selon Aurobindo.

Entre 11 et 15 ans, la faculté opératoire formelle de la conscience émerge. La conscience opératoire formelle opère sur la pensée elle-même. Elle ne fait pas que réfléchir sur le monde, elle réfléchit sur la réflexion (l’introspection devient possible). L’adolescent commence à imaginer différents mondes et à rêver consciemment de choses qui n’existent pas encore. Des possibilités idéalistes s’ouvrent à la conscience. C’est « l’âge de la raison et de la révolution ». Ici, l’adolescent se libère des rôles conventionnels. Il commence à scruter sa culture, à se distancier de ses préjugés ethnocentriques ou sociocentriques, et à voler de ses propres ailes.

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6- Logique-visionnaire [niveau existentiel] : pensée visuelle et projection ; à partir de 21 ans.

    > Logique connective et en réseau, inclusive et intégrative ; elle est la capacité

       d’intégration de la pensée et du corps en une union d’ordre plus élevé ;

       soit la pensée élevée selon Aurobindo.

La logique-visionnaire, ou logique réseau, est une forme de conscience intégrative et synthétique. A ce stade, le moi est conscient à la fois du mental et du corps en tant qu’expériences. Autrement dit, corps et mental sont tous deux des expériences du moi intégré. Lorsque la personne vit au niveau de la logique-visionnaire, cela tend à produire une personnalité hautement intégrée, un moi capable de parler d’une perspective globale, et aussi de l’habiter réellement.

 

ETAPES TRANSPERSONNELLES :

Etapes du développement superconscient, ou étapes transégotiques

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7- Psychique [l’âme] : « mysticisme de la nature ».

    > Étapes initiales du transpersonnel, du développement spirituel,

       ou contemplatif ; soit la pensée éclairée selon Aurobindo.

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8- Subtil [l’âme] : « mysticisme du divin ».

    > Étape subtile ou étape intermédiaire du développement spirituel ;

       la demeure des formes divines et lumineuses, d’un Dieu personnel,

       des archétypes transpersonnels réels et formes supra-individuelles ;

       soit la pensée intuitive selon Aurobindo.

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9- Causal [l’esprit] : « mysticisme sans forme ».

    > Ici est la source pure non-manifeste de tous les niveaux inférieurs,

       la demeure d’une divinité informe ; soit la surpensée selon Aurobindo.

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10- Non duel* : « mysticisme non duel ».

    > Étape de pleine présence et de pure conscience

       qui observe la réalité unique de tous les états.

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* LE MYSTICISME NON DUEL : Le non duel n’est pas un niveau séparé ou un état délimité, c’est l’Ipséité de tous les états, c’est-à-dire la réalité unique de tous les états, de tous les niveaux, de toutes les conditions. Pour Wilber, l’expérience de cette Ipséité non duelle est similaire à l’expérience de l’unité avec la nature, une unité vécue avec toutes les Formes subtiles ici en dedans : l’intégration et la transcendance du mysticisme de la nature, du mysticisme subtil ou du divin, et du mysticisme causal ou sans forme. Dans le non duel, le sentiment d’être - un Soi, un Regard ou un Témoin - disparaît complètement. Il n’y a pas de séparation entre le sujet et l’objet, entre vous et le monde naturel tout entier, « là-bas dehors ». Intérieur et extérieur n’ont plus aucun sens. Vous reposez simplement dans la pure conscience qui observe. Vous ne regardez pas le ciel, vous êtes le ciel. Vous pouvez goûter le ciel. Il n’est pas là-bas dehors. Comme le dirait le Zen, vous pouvez boire l’océan Pacifique d’une seule goulée, vous pouvez avaler le Kosmos entier. Il n’y a que pur « voir ». La pure Vacuité du Témoin s’avère être une avec chaque Forme dont elle est le témoin, et c’est là l’une des significations fondamentales de la « non dualité ». En effet, le monde réel n’est pas donné deux fois : une fois là-bas dehors et une fois ici en dedans. Ce « deux-fois » est exactement le sens de « dualité ». La dualité n’est pas présente dans l’immédiateté de l’expérience réelle. La réalité elle-même, est « non duelle ». En ce sens, le monde réel est donné une fois, immédiatement. C’est un sentiment, une sensation de cette conscience qui observe, une sensation de liberté, de libération de tout emprisonnement, de légèreté, d’immensité. C’est un singulier dont le pluriel est inconnu. Dans le non duel, vous n’avez pas une expérience, vous êtes soudain toute expérience. Vous faites une belle promenade dans la nature, la conscience calme et l’humeur expansive, vous regardez une belle montagne et vlan ! Soudain il n’y a plus personne qui regarde, il n’y a que la montagne, et vous êtes la montagne. Vous n’êtes plus « ici en dedans » en train de regarder la montagne « là-bas dehors ».  Ici en dedans et là-bas dehors sont un.  Il n’y a que la montagne et elle semble se voir elle-même, ou vous semblez la voir de l’intérieur. Vous ne regardez pas la montagne, vous êtes la montagne ; la montagne est plus proche de vous que votre propre peau. Vous êtes cela, et il n’y a pas de vous. Il n’y a que ce spectacle lumineux tout entier qui s’élève spontanément de moment en moment. [Wilber, 1996].​

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Une approche éducative inspirée du modèle intégral

de développement humain élaboré par Ken Wilber

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Le pédagogue [parent, professeur, guide ou formateur] peut d’abord porter son regard sur le quadrant supérieur-droit, celui du comportemental, car ici résident les représentations et les manifestations de l’esprit de l’individu, lesquelles sont des formes objectives et surfaces perceptibles, visibles et observables. Celles-ci sont des indices révélateurs, notamment des potentiels et des aspirations de l’individu [novice, apprenti, élève ou étudiant].

Puis le pédagogue concentre son attention sur le quadrant supérieur-gauche, celui de la conscience subjective et de l’intentionnalité, en relation avec les trois autres quadrants, c’est-à-dire les cadres comportemental, culturel et social. En effet, ces derniers demeurent inéluctablement en lien avec le développement de la conscience individuelle et l’influencent fondamentalement. 

En d’autres termes, le pédagogue porte son regard sur l’évolution de l’individu [JE], une conscience qui, d’une part, s’exprime par des actions mentales et physiques [IL], et s’opère au sein de cadres culturels [NOUS] et sociaux [ILS], et d’autre part, qui est influencée par d’autres actions mentales et physiques, d’autres cadres culturels et sociaux.

En ce sens, alternant entre l’implication ajustée [un guidage, bien plutôt qu’un formatage] et la prise de recul suffisante, le pédagogue devient en mesure de percevoir, d’évaluer et d’accompagner de déploiement de la conscience de l’individu, et cela en cohérence avec les dimensions comportementales, culturelles et sociales.

En cette dynamique intégrale, s’active le potentiel d’émancipation et d’évolution de l’individu. A travers elle, se révèle la véritable nature de l’être et ce dernier tend à s’épanouir de manière authentique.

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