
Cadre de pratique
Apprentissage de la la coopération
et formation à l’écologie relationnelle​
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Une école du vivant : ​​associative et coopérative, communautaire
et équitable, expérimentale et écologique, ludique et créative
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Une pédagogie par le jeu et un apprentissage expérientiel
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« Aucun apprentissage n’évite le voyage. Sous la conduite d’un guide,
l’éducation pousse à l’extérieur. Pars, sors. Sors du ventre de ta mère, du berceau,
de l’ombre portée par la maison du père et des paysages juvéniles. Le voyage
des enfants, voilà le sens du mot grec "pédagogie". Apprendre lance l’errance. »
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[ Michel Serres, philosophe des sciences, 1991, Le Tiers-instruit ]
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« L’enfant n’est pas un vase que l’on remplit, mais une source que l’on laisse jaillir. »
[ Philosophie de l’éducation de Maria Montessori ]
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COMMENT APPRENDRE ?
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4 axes éducatifs fondamentaux
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= Dispositions spontanées, instinctives et communes
au règne animal et dont l’humain fait partie intégrante
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être attentif - imiter - jouer - répéter
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1] L’ATTENTION
L’attention pour explorer les cadres et les dynamiques du vivant,
les objets matériels et les choses immatérielles, les diverses façons
de penser et d’agir, pour se découvrir Soi, ses instincts et ses besoins.
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2] L’IMITATION
L’imitation des autres afin de faire ses premiers pas, pour s’inspirer,
pour construire ses bases et ses repères, pour développer ses capacités
en référence à autrui, pour se conformer à l’environnement naturel et social.
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3] LE JEU
Le jeu et l’expérience, par soi-même et avec autrui, pour mettre en pratique
ses qualités et facultés, en découvrir de nouvelles, pour essayer, et parfois rater,
pour apprendre et progresser, pour dépasser les limites, pour s’éveiller et créer.
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4] LA REPETITION
La répétition pour s’exercer et pour se renforcer, pour s’ajuster et se corriger,
pour retenir et intégrer, pour prendre de l’assurance et gagner en confiance,
pour mieux se contrôler, maîtriser ses langages, ses actions et réalisations.
En bref, l’enfant ressent, regarde et observe, imite, fait ses premiers pas,
les répète puis les ajuste, expérimente et apprend, s’élève et s’équilibre.
Et c’est d’abord son enthousiasme qui guide ses pas et ses découvertes.
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Par le jeu et le libre apprentissage, l’enfant se nourrit et se responsabilise.
Il tend à vivre en respect et en accord avec son environnement naturel,
et il participe à la construction de sa communauté d’appartenance.
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Par l’exercice de ces quatre leviers de développement personnel,
les enfants s’émancipent de façon authentique, individuellement
et en coopération, en autonomie et avec des guides, au sein de
cadres physiques et sociaux aux limites flexibles et évolutives.
L’attention et l’imitation, le jeu et la répétition sont des clés
d’apprentissage des jeunes et par extension des adultes.
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QUOI APPRENDRE ?
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10 savoir-être fondamentaux
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capacités/fonctions exécutives
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Les fonctions exécutives aident à se fixer des objectifs, à se projeter, à planifier et à initier,
à exécuter et à superviser un ensemble d’actions volontaires pour atteindre ces objectifs.
Elles permettent de s’adapter aux situations imprévues, d’établir des priorités, d’élaborer
des stratégies nouvelles, puis de les ajuster au fur et à mesure que l’action se déroule.
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Elles permettent également de se concentrer, de focaliser son attention sur l’ouvrage
en cours, d’inhiber des automatismes, de résister aux distractions et aux impulsions.
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Les capacités ou fonctions exécutives sont avant tout des ATTITUDES à incarner.
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1] ETRE PRESENT ET OUVERT
Lâcher prise sur le passé et sur le futur,
accueillir ce qui se présente, ici et maintenant.
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2] ETRE ATTENTIF ET AVOIR L’ESPRIT VIF
Inspirer, sentir et ressentir, observer et écouter.
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3] SAVOIR SE CONCENTRER
Canaliser ses ressentis et émotions, maîtriser ses désirs
et tempérer ses envies, se discipliner, se focaliser
sur l’ouvrage en cours et s’appliquer à sa réalisation.
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4] PERSEVERER ET PATIENTER
Faire face aux enjeux, relever les défis, oser
et entreprendre, franchir les obstacles et traverser
les épreuves, avec courage, constance et sérénité.
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5] RESPECTER LES CADRES
Se conformer aux lois de la nature
et de la vie communautaire et sociale.
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6] FAIRE DES CHOIX
Réagir, réfléchir avant d’agir,
se projeter, établir de priorités.
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7] APPRENDRE A APPRENDRE
S’entraîner, répéter, puis se remettre en question.
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8] ETRE SOLIDAIRES
Partager équitablement, s’entraider et coopérer,
pour s’émanciper individuellement et collectivement.
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9] S’EXPRIMER ET EXPERIMENTER
Oser et explorer, essayer, créer et innover.
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10] AVOIR LA FORCE ET L’AUDACE DE DESOBEIR,
Désobéir avec bienveillance et avec bienfaisance,
car toute d’innovation, fruit de l’imagination, comme
toute découverte, invention ou originalité, est une forme
de désobéissance, de non soumission, de non conformisme​.
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Pourquoi apprendre à désobéir ?
Pour se sentir vrai et authentique,
Pour être libre, vivant et créateur.
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Le monde, les systèmes naturels et sociaux, évoluent,
et nos comportements s’ajustent en fonction.
De même, nos actions font évoluer le monde en un sens,
souvent localement, parfois plus globalement.
Apprécions à sa juste valeur notre pouvoir d’améliorer
les choses, avec intelligence et avec bienveillance.
Quand les conditions l’exigent, quand cela s’avère
pertinent, désobéissons. Quand des lois et comportements
mettent en péril le Vivant et la vie des générations futures,
résistons et désobéissons, puis créons du nouveau.
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Certes, cette transition est premièrement inconfortable, voire rude : elle requière force et courage,
clairvoyance et volonté, détermination, persévérance et patience. Néanmoins, cette voie apporte
bonne conscience et sentiment de justice, satisfaction et estime de soi. Puis ces actes de
désobéissance tendront probablement à être reconnus comme justes, fertiles
et bienfaisants. Ainsi évolueront les lois sociales et les cadres de vie.
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​« Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer
le monde, car historiquement, c’est toujours ainsi que le changement s’est produit. »
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[ Donald Keys, 1982, Earth at Omega / Citation attribuée à Margaret Mead, anthropologue ]
Aussi, ce ne sont pas les gouvernements et les politiques qui ont aboli l’esclavage, qui ont obtenu
le droit de vote des femmes, ou encore qui œuvrent pour la préservation des beautés naturelles.
Ce sont des individus éveillés, regroupés et associés, qui mènent les (r)évolutions spirituelles,
philosophiques et sociales. Gandhi, Martin Luther King ou Nelson Mandela en témoignent.
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Des mouvements de désobéissance et des actes de résistance, voire d’insurrection, sont
des marques d’audace et d’effort. Ils peuvent s’avérer pertinents, par exemple pour veiller
à préserver la biodiversité naturelle, voire à l’aggrader [inverse de dégrader], ou encore
pour parvenir à davantage d’entente et de conciliation, d’équité et de justice sociale.
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Dans le but de répondre à la crise socio-écologique à laquelle nous faisons face
[pollutions écosystémiques et destruction du vivant, oppressions et inégalités sociales...],
nous pouvons opter pour une désobéissance créatrice et constructive, c’est-à-dire
pour une désobéissance fertile, centrée sur les besoins humains, d’aujourd’hui et de
demain, qui soit pensée et mise en action en adéquation avec les lois fondamentales
de la Nature et avec le fonctionnement du Vivant. En ce sens, désobéir, c’est d’abord
prendre conscience et se remettre en question. Ensuite, c’est se donner les moyens de
réagir et d’initier d’autres idées, attitudes et comportements. Désobéir, c’est proposer
d’autres règles, créer de nouvelles relations et organisations sociales, instaurer un
droit biomimétique [des lois humaines qui s’inspirent des lois de la nature], s’engager
dans la construction d’une société écologiquement innovante et résiliente, etc.
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​« Il est facile de vous conformer aux injonctions de votre société, de vos parents ou de
vos professeurs. Ce mode d’existence est sans risque ni problème, mais il n’est pas la vie,
car il porte en germe la peur, la décrépitude et la mort. Vivre, c’est découvrir par soi-même
le vrai. Cela n’est possible que quand la liberté est là, au plus profond de vous-même. »
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[ Jiddu Krishnamurti, Penseur, philosophe et éducateur, 1964, Think on these things ]
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Soit nous nous soumettons passivement et aveuglément à l’autorité et à la domination,
c’est-à-dire à des enchaînements, conditionnements ou enfermements psychologiques,
à des pressions et oppressions sociales, au poids des conventions sociétales, à des lois
tant arbitraires qu’artificielles, au divertissement incité par la société de consommation et
par les médias. Ainsi, prisonniers au sein d’une culture de masse, nous dérivons. Nous nous
détournons de l’essentiel, de la voie naturelle et de notre être véritable. Ainsi la Vie – celle
qui est vraie et belle, puisque simple et singulière – tend inexorablement à nous échapper.
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Soit nous choisissons consciemment et activement de servir de bon gré et à bon escient,
en accord et conciliation avec les lois fondamentales de la nature, et avec leurs contraintes.
Pour ce faire, il apparait plus judicieux d’opter pour la méditation, plutôt que la distraction*.
Ainsi, nous percevons, nous apprenons et agissons avec inspiration, authenticité et sérénité.
De la sorte, nous pouvons initier et construire ensemble des relations vivantes et résilientes,
coopératives et équitables, des organisations sociales diversifiées, créatives et écologiques.
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* DISTRACTION VERSUS MEDITATION : Le divertissement est une façon de ne pas affronter sa propre vérité,
et notamment sa mortalité : « Divertissement. Les hommes n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance,
ils se sont avisés pour se rendre heureux de n’y point penser » [Blaise Pascal, 1670, Pensées]. Dès lors, comment
percevoir la vérité de son être ? Comment tendre vers la connaissance de soi et de l’existence ? : Plutôt que de
choisir le divertissement, il apparait préférable de faire l’expérience de l’ennui et de la vacuité, de l’oisiveté et de
l’inactivité, et de la méditation sur sa propre condition humaine, autrement dit du lâcher-prise et du laisser faire.
En effet, la méditation constitue un exercice spirituel dont l’enjeu est l’amélioration et la transformation du Soi.
L’acte de méditer associe l’attention et l’intention, soit dans une visée personnelle, soit au bénéfice d’autrui.
Dans la méditation, l’attention [être pleinement présent] est portée sur un objet, au niveau du corps, des
émotions ou de la pensée. Le foyer d’attention peut être une zone corporelle ou un mouvement corporel,
une perception précise [image mentale, vision], le souffle et le processus de respiration, les pensées et
conceptualisations, le vide, un son, etc. La pratique de la méditation est un état modifié de conscience,
qui mène à la réalisation du Soi et à l’éveil, à l’apaisement progressif du mental et à la paix intérieure,
à une perception élargie [vision nouvelle, révélation] ou à l’approfondissement d’un sens. La méditation
a aussi des bienfaits sur la santé : elle tend notamment à réduire le stress, les inflammations et douleurs
chroniques. Elle inspire la paix et conduit au bien-être. Elle prépare à la contemplation et à l’émerveillement.
Aussi, l’émerveillement contemplatif consiste à se laisser imprégner par le moment présent, par la nature
environnante, par la fraîcheur de l’air, par une brise légère, par une lueur ou une senteur, par le chant d’un
oiseau ou par le murmure d’un ruisseau, par la vie sous toutes ses formes, par tout ce qui se présente à soi,
ici et maintenant. Tandis que le sentiment du moi se rapetisse progressivement, s’étend alors le sentiment
d’appartenance à la nature, le sentiment d’unité et de plénitude dans l’immensité, au cœur du grand Tout.
Dès lors se déploie une bienveillance vis-à-vis de ce qui est contemplé, autrement dit un respect et un soin
vis-à-vis de ce qui procure émerveillement et apaisement. En somme, la joie profonde, le vrai bonheur
et la sagesse viennent de l’intérieur et du ressenti. En ce sens, la méditation cultive le jardin intérieur.
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Chemin faisant, en écoutant et suivant le souffle de l’âme, en méditant, puis en agissant avec
enthousiasme, le sentiment de liberté s’accentue et les potentiels de créativité se déploient.
Parfois ils se restreignent un temps, dépendamment des contraintes qui se présentent à soi.
Selon notre capacité à faire face aux épreuves, selon notre résilience et notre persévérance,
selon notre engagement et notre responsabilité éthique, ils peuvent ensuite être reconquis.
Cette reconquête de la liberté et de la créativité relèvent avant tout d’un état d’esprit éclairé,
associé à une force d’âme [=courage], à une imagination et à une aspiration mises en action.
[Selon Mohammed Yunus, « le moteur le plus puissant de l’être humain est son désir et son imagination »].
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Cette liberté est un état à la fois sensible et mental, une manière fondamentalement évolutive
de percevoir et de ressentir la réalité. Elle est d’abord un ressenti puis une construction mentale.
Celui ou celle qui vit selon ses instincts naturels [selon sa perception par l’intuition et par l’expérience],
qui s’autodétermine, est ultimement libre. La liberté provient du cœur [de la perception par les sens],
de l’esprit [de la perception par le raisonnement] et de la volonté [de l’intentionnalité]. L’être qui parvient
à concilier l’ouverture du cœur, de l’esprit et de la volonté, se sent libre, choisit et s’oriente librement.
Finalement, seules les limites de notre esprit circonscrivent l’horizon de la liberté. Là où nous érigeons
des limites, là où s’arrête notre imagination, là se situe la frontière de notre liberté. Comme le disait
le poète Claude Nougaro : « J’aime certains hommes, ceux qui savent que la seule liberté que nous
possédons, c’est de choisir ses barreaux ». Quant à la responsabilité engagée, intimement liée à
la liberté, elle est perçue, d’une part, comme l’obligation d’assumer ses actes [dont la réparation
ou la compensation de fautes, de dommages et de pertes], et d’autre part, comme l’attention et
la sollicitude [la concentration, l’application et le soin] portées et orientées vers une chose
ou vers une personne, précieuse et vulnérable, comme l’eau, la semence ou l’enfant.
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Cette attention portée à l’autre et aux conditions environnementales, au présent et à l’avenir,
tend à réveiller notre instinct et notre intuition. Elle tend à nous animer d’un souffle créateur.
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En somme, la perception, c’est-à-dire la capacité d’attention et la clairvoyance, demeure
à la base de tout choix averti et de tout accomplissement de soi, de la satisfaction personnelle,
de l’estime de soi et de la reconnaissance sociale, ainsi que de toute intention ou action altruiste.
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Avant toute chose, gardons à l’esprit de suivre nos instincts naturels, nos intuitions et inspirations,
afin de concrétiser nos motivations, nos propensions et aspirations, pour soi comme pour autrui.
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L’ÉVOLUTION : ENTRE CAUSALITÉ ET SYNCHRONICITÉ
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Le monde est peuplé de causes et d’effets que nous subissons malgré nous, comme si une destinée
était préalablement écrite pour chacun et chacune de nous. Au-delà des causes qui régissent le monde,
il y a le sens, c’est-à-dire la voie –ou la direction– que nous choisissons d’emprunter en l’instant présent.
Le sens est la tendance vers un but auquel nous aspirons et qui se dessine devant nous. Il nous indique
la marche à suivre, sans besoin de comprendre les causes qui conditionnent l’avancée de nos pas.
Portés par des aspirations, valeurs et intentions, nous agissons et avançons en un sens, en fonction
des signes et des indices qui se présentent à soi, qui sont présents en soi et à l’extérieur de soi.
En ce sens, s’opèrent deux facultés : celle de l’esprit à se percevoir et à se connaitre lui-même
et celle de l’esprit à percevoir et à connaitre son environnement [˃ le paradigme indiciaire].
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Nous percevons le sens à emprunter en fonction de nos sens, autrement dit de nos perceptions
sensibles. Ainsi, notre orientation est premièrement d’ordre sensible, puis elle sera raisonnée.
A posteriori, l’entendement du sens instinctivement choisi donne à comprendre les causes
qui l’ont provoqué. La connaissance –qui découle des perceptions, ressentis et sensations–
est donc tout d’abord intuitive. Elle se fonde et s’élabore sur le vécu sensible et spontané,
dans l’épreuve des sens vis-à-vis de ce qui est perçu et interprété, expérimenté et compris.
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Le sens est une orientation choisie. La cause est davantage subie. D’abord nous éprouvons le sens, puis
nous comprenons mentalement la cause. Le sens est intuitif [sensible]. La cause est déductive [raisonnée].
D’une part, le sens procure l’élan ; il porte et soutient l’action. D’autre part, la cause valide le sens choisi,
ou elle l’invalide. Autrement dit, parfois le discernement des causes confirme le sens, bon ou mauvais,
parfois elle l’infirme. L’épreuve des sens et la compréhension des causes se complètent l’une l’autre.
Toutes deux s’associent pour ouvrir la voie et tracer le chemin d’une vie authentique et cohérente.
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Le déterminisme est l’expression des effets de causalité entre toutes les choses de ce monde.
La liberté est l’expression du sens donné à une vie profondément naturelle et authentique.
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Des événements, appelés coïncidences ou hasards, se manifestent, sans pouvoir en définir la cause.
En reliance avec l’univers, en suivant le sens de la vie, le cours de la nature, ses cycles et ses rythmes,
ses dynamiques et ses méandres, une synchronicité se manifeste. La synchronicité est « un phénomène
qui semble principalement lié à des conditions psychiques, c’est-à-dire des processus de l’inconscient ».
Elle est « l’occurrence simultanée de deux événements liés non par la cause, mais par le sens » [Carl Jung].
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Les phénomènes de synchonicité se manifestent quand l’individu se trouve au bon endroit au bon moment.
Ici, une situation naturelle et évidente survient et se déploie. L’individu a l’intuition d’être sur la bonne voie.
Il a en lui le sentiment de vivre librement, intensément et pleinement une « expérience optimale » [=Flow].
S’il s’ouvre et se relie à ce qui se présente soudainement, s’il l’accepte, alors tout s’enchaine parfaitement,
avec aisance, clarté et fluidité [˃ concept de Flow élaboré par le psychologue Mihály Csíkszentmihályi : « état
mental atteint par une personne lorsqu’elle est complètement plongée dans une activité et qu’elle se trouve
dans un état maximal de concentration, de plein engagement et de satisfaction dans son accomplissement »].
Par ailleurs, par-delà les signes et les indices qui indiquent – voire qui révèlent –
la direction à suivre, l’évolution se produit aussi à travers des rites de passage
et des rites de communication, via un tour sur soi-même et une traversée..
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