
Travail de recherche en sciences humaines
TITRE
L’EXPÉRIENCE DU VOYAGEUR ESTHÈTE ET PHILOSOPHE :
une sensibilité et une raison à l’épreuve de la rencontre
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QUESTIONS CENTRALES
• Comment l’Autre influence et construit le Soi ?
• Comment concilier la sensibilité et la raison ?
• Dans quelle mesure le voyage peut-il devenir
un mode d’existence de la conscience ?
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RÉSUMÉ DE LA RECHERCHE
Par l’étude de l’expérience du voyageur esthète et philosophe, l’intention de cette recherche est de dévoiler l’idée selon laquelle la reconnaissance et l’acceptation des différences et des ressemblances – humaines, naturelles, spirituelles – ouvre les champs de perception, d’interprétation et de réflexion, d’expression et d’orientation chez celui ou celle qui les éprouve et les expérimente. En effet, par la rencontre et l’interaction avec l’Autre [avec la nature, les individus (porteurs de cultures différentes) et les idées (essences de l’esprit)*], par l’ouverture et par l’effort de décentration auquel il s’adonne, le voyageur met à l’épreuve son Soi, sa sensibilité et sa raison. Ainsi, en dehors de la vie quotidienne, il goûte aux saveurs du monde, à la diversité naturelle, humaine et spirituelle. Il s’ouvre à sa propre sensibilité, apprend à la canaliser et à l’exprimer par l’exercice de sa raison. En cela, sa conscience s’élargie. En d’autres termes, c’est à travers ses rencontres et relations avec l’Autre, dans un va-et-vient incessant entre Soi et l’Autre, que le voyageur se découvre et s’altère, qu’il apprend à se connaître, qu’il explore de nouvelles perspectives de sens et construit son identité. En somme, le mode du voyage esthétique et philosophique se présente comme une belle manière de s’ouvrir et de s’éduquer à l’altérité, de se connaître et d’évoluer personnellement à travers l’Autre et l’Ailleurs. Aussi et surtout, le voyage peut être vu comme un rite de passage, voire comme un saut quantique, dans un processus d’évolution de la conscience. Il peut être source d’émancipation personnelle, voire de transformation identitaire ; voici l’idée première qui est explorée au fil de cette recherche. [284 pages, PDF].
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NOTA BENE :
La communication est ici perçue en un large sens, les sphères de relation de l’humain étant :
1- La vie avec la nature : relations transpersonnelles avec le monde physique et vivant,
dynamique et énergétique, qui environne et englobe, qui inclut tout et n’écarte rien.
2- La vie en société : relations interpersonnelles avec les autres êtres humains,
qui sont de même nature et néanmoins porteurs de cultures différentes.
3- Le monde des idées : relations avec les essences de l’esprit, desquelles naissent
des actions et des états de fait, par lesquelles l’humanité et le monde évoluent.
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+ ESSAI LA SYMBOLIQUE SACRÉE DU VOYAGE INITIATIQUE
à travers les rites de passage : séparation, marge, agrégation
Par Éric Bourdeilh, 18/12/2008, Essai présenté dans le cadre du séminaire :
Aspects symboliques de la communication, Université du Québec à Montréal
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[Essai, 15 pages, PDF]
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